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Les Lettres de Saint Paul

 

 

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La Porte du Ciel N° 04  

Introduction 4

 

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Prenez le temps de lire l'introduction, ainsi vous comprendrez mieux ce vous projetez de lire.

aux GALATES (La Porte  aux Galates)

          Ni la date (avant l' Épître aux ROMAINS dont elle ébauche certains thèmes), ni les destinataires exacts de l' Épître aux GALATES ne sont absolument sûrs ; mais son authenticité n'a jamais été sérieusement contestée. Elle alerte et elle arme ses destinataires, Galates du nord ou du sud, contre les judaïsants farouches qui voient dans la Loi mosaïque, plutôt que dans la rédemption obtenue par le Christ, l'instrument du salut, et sont ainsi les principaux adversaires de "l' Évangile de Paul", qui n'est autre que l' Évangile tout court.

Les premiers chapitres de l' Épitre (c. 1 et 2) démontrent cette identité. Les deux suivants (c. 3 et 4) définissent le rôle, combien nécessaire mais transitoire, de la Loi ancienne, qui régit le cheminement vers "la plénitude des temps": l'accomplissement de la promesse faite aux patriarches, avec la libération qu'apporte l'avènement du Christ. Les deux derniers (c. 5 et 6), traitent de cette liberté chrétienne, dans la charité fraternelle ; sous la conduite de l'Esprit, le chrétien, à l'exemple encore du Christ Jésus, triomphera des passions et des convoitises de la chair.

aux ÉPHÉSIENS (La Porte  aux Éphésiens)

          Classée en tête de la série des grandes Épîtres "de la captivité", cette lettre dite "aux ÉPHÉSIENS" n'est sûrement pas la première en date, mais suit vraisemblablement l' Épître aux COLOSSIENS. Comme il en va de cette dernière, son attribution à Paul lui-même est aujourd'hui mise en cause par certains critiques : son style diffère de celui des Épîtres précédentes, et son auteur reprend de manière moins adroite certaines expressions empruntées à l' Épître aux COLOSSIENS. Mais les disparités stylistiques peuvent être imputables aux disparités dans l'ampleur des sujets traités ; et certaines gaucheries, à l'intervention plus active d'un secrétaire dans la rédaction. Il est plus difficile de soutenir que les chrétiens d'Éphèse aient été les destinataires privilé giés de cette correspondance. L'hypothèse la plus satisfaisante suggère qu'il s'agit d'une lettre circulaire. A l'origine, l'adresse (c. 1, v. 1) aurait comporté les mots : " aux saints qui sont..." suivi d'un blanc destiné à recevoir tour à tour le nom de chaque Église à qui serait porté le texte de l'Apôtre. Celle d' Éphèse, métropole de la province d'Asie, aurait tout naturellement assuré la diffusion dans cette région.

La première partie (c. 1 à 3) est consacrée au "mystère" du salut universel. L'auteur évoque d'abord l'élection des membres de l'Église, à travers le Christ. par la Trinité entière. Vient ensuite un exposé sur l'unité de cette Église, où juifs et non-juifs se retrouvent, corps unique dont le Christ est la tête, ou même édifice spirituel. Dans la seconde partie (c. 4 à c. 6, v. 20), Paul fait l'application de cet exposé dogmatique à la vie chrétienne : celle-ci demande un renouveau non seulement dans la participation de chacun selon ses dons à l'édification et à la prospérité de l'Église, mais dans la conduite de l'existence quotidienne. dans la vie conjugale, familiale et sociale. Cette vie nouvelle à laquelle l'Apôtre invite sus correspondants est "l'armure" qui convient au combat spirituel.

aux PHILIPPIENS 

(La Porte  aux Philippiens)

         Qu'elle date de la première captivité romaine de Paul (cf ACTE S, c.28, v. 50) ou d'une hypothétique captivité à Éphèse (cl, 1 CORINTHIENS. c 13, v.32 et 2 CORINTHIENS c. I. v. 8'?), la lettre aux PHILIPPIENS est celle d'un prisonnier, adressée à ceux qui l'ont généreusement secouru (de leur aumône par l'intermédiaire d'Épaphrodite, "compagnon de travail et de lutte" (PHILIPPIENS, c. 4, v. 18; cf c. 2, v. 25) ; en retour, celui-ci rapportera à la communauté du Philippes, la première que l'Apôtre ait visitée en Europe (cf. ACTES. c. 16. v. 12-40), cette correspondance familière, sans doute la plus affectueuse des lettres pauliniennes.

Messagère du coeur, elle révèle mieux que d'autres l'aspect le plus touchant de la personnalité de son auteur, sensible et délicat sous sa rude écorce. Messagère de la Parole divine, elle porte les exhortations et les encouragements utiles à la persévérance dans la charité et la foi chrétienne ; mais surtout une brève et admirable leçon sur la double nature divine et humaine de la personne du Christ, sur son oeuvre rédemptrice, et son exaltation souveraine comme "Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (PHILIPPIENS, c. 2, v.5-11). Le dernier chapitre (3) est une nouvelle mise en garde contre les entreprises des judaïsants qui prêchent la justification par les pratiques de la Loi mosaïque, alors que toute justice vient de la foi au Christ.

aux COLOSSIENS (La Porte  aux Colossiens)

          L'authenticité paulinienne de l'Épître aux COLOSSIENS est parfois mise en doule, comme celle de l'Épître aux ÉPHÉSIENS à laquelle elle s'apparente étroitement, et qu'elle précède probablement de peu. Mieux vaut semble-t-il expliquer par l'initiative d'un secrétaire ce que ce texte a de particulier.

Las circonstances et les dates de la première détention de l'Apôtre à Rome (cf. ACTES, c. 28, v. 50-31) s'accordent parfaitement avec une visite d' Épaphras (COLOSSIENS c. 1, v. 7-8), fondateur de l'Église de Colosses, inquiet de la situation religieuse et morale de ses convertis. Venus directement du paganisme pour la plupart, ils sont proie facile pour les prédicateurs judaïsants ou précurseurs de la gnose, doctrine ésotérique qui met notamment en cause lu nature et la mission du Christ ; elle flatte les croyances païennes héritées de l'Orient, et le goût des mystères d'initiation du monde hellénistique.

Consulté, "l'Apôtre des Gentils" intervient tout naturellement pour mettre en garde contre de tels égarements les chrétiens de Colosses et leurs frères de la même région (cf, c. 4, v. 16), qu'il ne connait pas personnellement, mais dont il se sait solidaire dans le Christ (cf. c. 2, v. 5). et dont il se tient, à travers Épaphras comme responsable : il leur fournit en conséquence des armes pour se défendre : les précisions utiles sur la saine doctrine (c. 1. v. 15 à c. 2, v. 3), la réfutation des propos des faux docteurs (c. 2, v. 4-23), les règles morales de la vie chrétienne (c. 3. v. 1 à c. 4. v.  61).

aux THÉSSALONICIENS 

(La Porte  aux Théssaloniciens)

          Vraisemblablement en l'an 51, Paul avait assuré les fondements de l'Église de Thessalonique en amenant à la foi au Christ "quelques juifs et une foule de Grecs (paiens)" (cf. ACTES, c. 17, v. 19). Mais après son expulsion de la ville, conséquence des troubles fomentés par les Juifs irréductibles, jaloux de son influence, il s'inquiète de l'évolution spirituelle de la toute jeune communauté chrétienne abandonnée par force au milieu des tribulations; et, d'Athènes où Timothée l'a rejoint (cf. ACTES, c 17, v. 15-34), il envoie aux nouvelles ce fidèle disciple; celui ci rendra compte de sa mission à son retour auprès de l'Apôtre qui se trouve alors à Corinthe (ACTES, c. 18, v. I et 5; THÉSSALONICIENS E NS, c. 3, v. 1-6).

Les nouvelles qu'apporte Timothée sont excellentes, et la première partie de la 1° lettre aux THÉSSALONICIENS (c. I à 3) est consacrée surtout aux effusions et félicitations à l'adresse des destinataires, qui partagent avec les Philippiens la plus évidente tendresse du père commun. Lequel se propose de mieux éclairer ces enfants d'élection dont l'instruction dans la foi lui paraît incomplète (cf. c. 3, v. 10) : pureté, charité fraternelle et travail doivent inspirer toute l'existence des chrétiens; lorsqu'il les surprendra, morts ou vifs, le nouvel et prochain Avènement du Christ pour son règne définitif, comblera toute espérance (c. 4, v. 1 à c. 5, v. 22).

La deuxième Épître aux mêmes correspondants, expédiée peu de temps après la première, module avec sagesse, à l'usage des exaltés, l'annonce de la Venue du Christ à la fin des temps : les signes précurseurs de la parousie n'apparaissent pas encore. La vigilance spirituelle ne dispense pas de gagner son pain.

à TIMOTHÉE (La Porte  à Timothée)

          Timothée, fils d'une mère juive et d'un père païen, recruté par Paul à Lystres (ACTES, c. 16, v. 1), et devenu pour lui le plus constant compagnon et collaborateur, doit être considéré très raisonnablement comme le destinataire bien réel de la première de ces "Épîtres pastorales" dont nombre de critiques disputent, sans raisons déterminantes, la paternité à l'Apôtre : toutes s'inscrivent sans difficultés majeures dans les activités probables de celui-ci entre ses deux captivités à Rome ; tout au plus fau-t-il admettre quelques retouches tardives aux textes originaux, eux-mêmes mis en forme par quelque secrétaire comme à l'accoutumée. Paul se trouve en Macédoine lorsqu'il dicte cette 1° à TIMOTHÉE, alors que son disciple est sur son ordre demeuré à Ephèse (cf. 1 TIMOTHÉE, c. 1, v. 3) dont, selon la tradition la plus ancienne, il deviendra l' "évèque ". L'argumentation contre les faux docteurs et la fausse doctrine (surtout c. 1) et les instructions sur l'organisation de l'Église, notamment sur le choix et les devoirs des ministres écclésiastique, mais aussi sur la con duite à tenir à l'égard des simples fidèles (surtout c. 2, v. 8 à c. 6, v.2), font l'objet principal du propos.

Quant à la 2° Épître au même TIMOTHÉE, elle serait le dernier écrit dû au prisonnier qui attend le martyre dans une geôle romaine : un testament spirituel du maître à son plus proche disciple, exhortant celui-ci à poursuivre fidèlement son action dans le bon combat (c. 1 à c. 2, v. 13), et l'armant pour les luttes immédiates (c. 2, v. 14-26) et futures (e. 3). Le dernier chapitre (c. 4) rend le son d'un adieu; mais dans quelles charité et sereine espérance !

à TITE (La Porte  à Tite)

Tite "le Grec" (non-juif, cf. GALATES c. 2, v. 3) est lui aussi pour l'ont un disciple très cher (cf. TITE, c. I, v. 4), et si proche que d'aucuns le tiennent pour rapporteur des faits et gestes de son maître dans les ACTES des Apôtres. II lui est en tout cas très attaché dès sa venue au concile apostolique de Jérusalem (en 49-50, c f. GALATES, c. 2, v. i), et ne cessera sans doute de collaborer avec lui (ex. 2 CORINTHIENS, c. 2, v. 13). L'épître "à TITE' touche son destinataire en Crète (cf. TITE, c 1, v. 5) où il assume, semble-t-il,la charge "épiscopale" de l'ensemble des communautés chrétiennes. Paul, libéré de sa première détention à Rome, l'y a visité, et sans doute confirme dans ce ministère. En l'invitant à lui rendre visite à Nicopolis (d'Épître - cf, c. 3, v. 12), l'Apôtre lui donne des instructions très proches de celles qu'il a adressées à Timothée.

à PHILÉMON (La Porte  à Philémon)

La brève "Épître" à PHILÉMON fut sans doute confiée par Paul, avec l'esclave Onésime pour qui elle plaide, ou même Tychique que les Épîtres aux COLOSSIENS (cf. c. 4, v. 7-8) et aux ÉPHÉSIENS (cf c. 6, v. 21-22). Il s'agit, comme on le verra, d'un message personnel mais témoin exigeant de l'authentique fraternité chrétienne.

A.M. GERARD

( Hébreux Jacques  -  Pierre  -  Jean  -  Jude )

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.Les images et le texte proviennent de : en ce temps là la bible. Éditions du Hennin Paris 1977

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