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Les Lettres de Saint Paul

 

 

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La Porte du Ciel N° 03  

Introduction 3

 

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Prenez le temps de lire l'introduction, ainsi vous comprendrez mieux ce vous projetez de lire

lA tradition désigne globalement sous le nom d'Épîtres (transcription du grec épistolaï) les vingt et une lettres attribuées à des Apôtres du Christ et inscrites par l'Église au canon du Nouveau Testament. Si l'on recherche la nuance récemment établie de l'un à l'autre terme, en distinguant les missives rédigées dans le ton vif de la conversation, des correspondances plus solennelles proposant des exposés apprêtés dans une forme littéraire, faut-il parler de  "Lettres" ou d'Épîtres" lorsqu'il s'agit de la littérature épistolaire de Paul ?... Que leur auteur l'ait ou non voulu, la plupart des documents qu'elle comporte tiennent de l'un et de l'autre.

          Généralement adressés à telle communauté chrétienne ou à tel disciple en fonction d'événements, de situations ou de besoins qui les concernent au premier chef, les écrits de l'Apôtre reflètent son tempérament ardent : Paul s'exprime spontanément en termes pleins de vie, comme dans le feu de l'action.

          Mais l'homme d'action se double d'un homme de grand savoir. Et la "lettre de  constance" devient souvent Épître de doctrine.

          Les treize lettres ou Épîtres dont l'authenticité paulinienne parait solidement assurée sont ici présentées dans l'ordre où les classe le canon traditionnel : d'après la longueur de leur texte et l'importance estimée de leur contenu, plutôt qu'en fonction des dates probables de leur rédaction.

          Une tradition encore, plus facilement justifiable, les répartit en trois groupes. Le premier comporte les six grandes Épîtres écrites par Paul de l'an 50 à l'an 58, au cours de ses deuxième et troisième voyages missionnaires (voir ACTES, chap. 15, vers. 36 à chap. 21, vers. 17) ; ce sont, dans l'ordre chronologique le plus vraisemblable, les 1° et 2° aux THÉSSALONICIENS (51-52), l'Épître aux GALATES (54), les 11'<' et 2` aux CORINTHIENS (55 et 57) et l'Épître aux ROMAINS (57-58 ?). Le deuxième groupe réunit quatre Épîtres dites "de la captivité" parce que rédigées, selon l'opinion qui demeure la plus répandue, alors que leur auteur se trouvait pour la première fois prisonnier à Rome dans les années 61-63( voir ACTES, chap. 28, vers. 14-31) ; ce sont les lettres aux COLOSSIENS et à PHILÉMON (62 ?), aux ÉPHÉSIENS (63), et peut-être aux PHILIPPIENS (63 ?), si toutefois cette dernière ne date pas en fait d'une "captivité" de Paul à Éphèse, dans les années 55-56. Le troisième groupe est celui des Épîtres dites "pastorales" parce qu'elles traitent notamment des devoirs des "pasteurs" chargés du gouvernement de l'Église ; deux d'entre elles, la 1° à TIMOTHÉE et l'Épître à TITE (64-65 ?), seraient comme l'Épître aux HÉBREUX (65-66 ?) antérieures à la seconde captivité romaine de l'Apôtre (66-67 ?), alors que la 28 à TIMOTHÉE, écrite de prison, précéderait de peu son martyre (67 ?).

aux ROMAINS (La Porte  aux Romains)

          Dictée à Tertius (cf. c. 16, v. 22), disciple ou ami, sans doute l'un et l'autre, alors que Paul se trouve pour trois mois à Corinthe (cf. ACTES, c. 20, v. 3) et s'apprête à regagner la Palestine par la Macédoine, Troas et Milet, l'Épître aux ROMAINS annonce le nouveau projet de l'infatigable missionnaire : porter le témoignage du Christ dans les pays occidentaux jusqu'en Espagne, après l'avoir fait si largement en Orient ; il compte ainsi visiter "en passant" ses frères de la prestigieuse capitale de l'Empire.

          Peut-être les risques d'un clivage entre les chrétiens venus du paganisme et les convertis du judaïsme, dès lors en minorité semble-t-il dans la communauté de Rome, déterminent-ils cette intervention de "l'Apôtre des Gentils", soucieux de l'unité de l'Église : aux uns et aux autres il rappellera leurs droits égaux à l'héritage de la foi en même temps que leur fraternité dans le Christ, source du commun salut. En tout état de cause la densité doctrinale de la correspondance préliminaire qu'il leur adresse donne à ce document une valeur universelle et intemporelle. Elle suffirait à expliquer le choix des sages qui la place en tête du recueil des Épîtres.

          La plus longue de toutes, elle est aussi la plus structurée.

          Après l'exorde (c. 1, v. 1-17), un exposé dogmatique forme les onze premiers chapitres (c. 1, v. 18 à c. 11, v. 36). Tous pécheurs, juifs et païens, ont également besoin d'être justifiés (c. 1, v. 18 à c. 3, v. 20) ; la foi, et la foi désormais éclairée par l'avènement, la mort et la résurrection du Christ, apporte cette justification (c. 3, v. 21 à c. 4, v. 25) : il est le "nouvel Adam ", qui réconcilie et sauve l'humanité, vouée par le premier au péché et à la mort (c. 5). Affranchi de la servitude du péché et du joug de la Loi ancienne, libéré de la mort puisque ressuscité avec le Christ par le baptême, le chrétien qui reçoit la vie de l'Esprit, acquiert dans le Christ la filiation divine, et demeure en lui dans l'amour de Dieu (c. 6 à 8). Fors un petit "reste", l'ancien Israël a "buté contre la pierre d'achoppement", où il faut voir le Christ ; mais à tout homme qui accueille "la Bonne Nouvelle" (l'Évangile), le salut est assuré : "il n'y a pas de distinction entre juif et Grec (païen)" (c. 9 et 10). Au demeurant, que la jalousie suscitée chez les juifs par la greffe des non-juifs sur l'arbre de la foi devienne émulation, et que les non-juifs se souviennent humblement de leur greffe sur la racine antique ; Dieu n'abandonne pas le peuple qu'il s'était choisi : un jour viendra où "Israël en son entier" rejoindra dans la foi au Christ l'ensemble des païens convertis, pour former avec eux l'unique peuple de Dieu (c. 11).

          Une seconde partie rappelle les règles de vie qu'imposent la morale chrétienne, et l'exemple donné par le Christ lui-même (c. 12, v. 7 à c. 15, v. 13). Elle est suivie d'un court billet où l'Apôtre s'explique, plus familièrement, sur lui-même et sur ses intentions (c. 15, v. 1433).

          Le dernier chapitre (c. 16) présente sur le même ton des recommandations et salutations diverses peut-être adressées d'ailleurs à d'autres qu'aux Romains -, puis s'achève sur une solennelle et très belle doxologie (v. 24 à 27).

aux CORINTHIENS

 (la Porte  au Corinthiens)

          Dans la grande cité païenne de Corinthe, capitale de la province romaine qu'est devenue la Grèce ("Achaïe", cf. ACTES, c. 18, v. 12; c. 19, v. 21 ; etc.), Paul fonde lui-même, dans les années 51-53, une communauté chrétienne importante et bien vivante (c. 18, v. 1-18), mais combien turbulente, qu'il visitera plusieurs fois et qu'il continuera à évangéliser par correspondance. Deux seulement de ses lettres aux chrétiens de cette Église qui lui tient à coeur figurent dans le Nouveau Testament ; elles font pourtant allusion à deux autres lettres adressées par l'Apôtre aux mêmes destinataires, mais dont le texte est pour nous perdu.

          Paul est à Éphèse au cours de son troisième voyage missionnaire (cf. ACTES, c. 19, v. 1-22) lorsqu'il apprend par rapport oral et par lettre (1 CORINTHIENS, c. I, v. 11 et c. 7, v. 1) les disputes et les problèmes qui agitent l'Église de Corinthe. C'est l'occasion qui suscite la 1° Épître canonique aux CORINTHIENS. Elle permet de découvrir la vie intime d'une des premières communautés chrétiennes parmi les plus fécondes, mais exposée entre toutes au mouvement des modes, au bouillonnement des passions et aux remous d'idées du monde gréco-romain.

          Le but de son auteur, est cependant tout autre que fournir un document à l'histoire. L' Apôtre entend guérir et éclairer ses fils en leur distribuant sagesse et vérités évangéliques. Il le fait sans autre plan apparent que celui qu'imposent la liste des sujets de discorde et les questions de ses correspondants.

A ceux qui cultivent l'esprit de chapelle, Paul rappelle que l'Église est oeuvre divine et non l'oeuvre humaine des divers prédicateurs de l' Evangile. C'est à Dieu que tous ces apôtres, et Paul parmi eux, auront à rendre compte. Que les brillants esprits de Corinthe ne les jugent donc pas eux-mêmes, et prématurément (c. 1 à 4). Une seconde partie traite des scandales, autres motifs de désordre dans la communauté (c. 5 et 6).

La réponse aux questions des Corinthiens sur des points forts débattus dès ce temps, comme il le reste pour la plupart au nôtre, fait l'objet d'une troisième partie (c. 7 à 14). A propos notamment du choix à faire entre le mariage et le célibat dans la chasteté (c. 7) ; du bon ordre dans la tenue des assemblées chrétiennes (c. 11 à 14), en particulier de la participation des femmes (c. I I, v. 2-16), traitée non sans humour, mais dont il convient d'interpréter les termes en tenant compte des Moeurs et usages du temps ; et surtout de la célébration de l'Eucharistie, qui engage bien réellement "le corps du Seigneur'' (c. I I, v. 17-34) ; des manifestations charismatiques enfin, appréciées "en vue du bien commun" pour l'édification de l'Eglise, et accomplies dans la charité... avec ordre et bienséance (c. 12 à 14).

Le sujet capital de la résurrection réelle du Christ, et de la résurrection des morts qui en est le corollaire, fait l'objet de la dernière partie de l' Épître (c. 15) : sans cette résurrection, la foi elle-même serait vaine ; mais le Christ est bien ressuscité et "tous reviendront à la vie dans le Christ". Suivent les avis et salutations d'usage (c. 16).

Le texte que nous connaissons comme la 2° Épître aux CORINTHIENS ne fut probablement pas rédigé par Paul en une occasion unique. Il témoigne de tout une période marquée par des rapports tumultueux entre l'Apôtre et d'importantes factions de la communauté de Corinthe. Manifestement, la 1° Épïtie canonique, pas plus que la lettre disparue qui l'avait précédée (cf. 1 CORINTHIENS, (c. 5, v. 9-1 I), n'avait obtenu l'effet escompté.

Cependant, la crise est certainement apaisée, et la réconciliation acquise lorsque l'Apôtre écrit l'essentiel de ce qui compose les sept premiers chapitres du document à la suite d'événements auxquels font allusion divers passages de ce morceau, mais aussi des suivants : il a fait lui-même entre-temps un second voyage à Corinthe (cf. 2 CORINTHIENS, c. 12, v. 14 et c. 13, v. 1 qui parlent d'un troisième), à la suite de quoi il a subi une grave offense (cf. 2, v. 5 et c. 7, v. 12), ce qui valut aux Corinthiens une lettre écrite "avec bien des larmes" (cf. c. 2, v. 3-4 ; c. 7, v. 8 et 12) ; puis il leur a envoyé Tite, qui vient de rejoindre Paul en Macédoine pour lui annoncer le retour sincère des égarés de Corinthe à leur père spirituel (cf. ACTES, c. 20, v. 1 ; 2 CORINTHIENS, c. 2, v. 13 ; c. 7, v. 6-7 et v. 9-10).

L' Apôtre prépare donc d'emblée la nouvelle visite qu'il projette de leur faire : après l'action de grâces pour le réconfort reçu de Dieu dans ses tribulations (c. 1, v. 3-11), il se justifie des accusations portées contre lui par ses adversaires (c. 1, v. 12 à c. 2, v. 13), définit son propre rôle d'Apôtre du Christ (c. 2, v. 14 à c. 6. v. 10). et exalte la confiance retrouvée entre lui et ses fils qu'il chérit (c. 6, v. 11 à c. 7, v. 16). Les deux chapitres suivants (c. 8 et 9) sont une incise sur la collecte en faveur des chrétiens de l'Église-mère de Jérusalem (cf. 1 CORINTHIENS, c. 16, v. 1-4), particulièrement éprouvés par la famine et les persécutions.

Enfin, les chapitres 10 à 13 pourraient constituer un document distinct de celui où Paul s'exprime en termes si chaleureux pour ses correspondants après leur réconciliation. Ce texte est-il tiré de la lettre "écrite avec bien des larmes" tenue généralement pour perdue ?... S'agit-il d'une correspondance ultérieure. motivée par la résurgence d'une opposition à Paul, de nouveau activée par les judaïsants ?... Le tempérament fougueux de l'Apôtre justifie petit-être à lui seul le changement de ton. Son propos amène Paul à faire son propre éloge : humble dans ses rapports directs avec les autres hommes, ou hardi dans ses écrits, il dispose de la force divine comme Apôtre du Christ. Aux recommandations et salutations finales, se trouve joint un voeu ardent : de joie et de paix dans l'union fraternelle, et d'amour de Dieu (c. 13, v. 11-13).

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Les images et le texte proviennent de : en ce temps là la bible. Éditions du Hennin Paris 1977

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