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Les Lettres de Saint Paul

 

 

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 La Porte du Ciel N° 02  

Introduction 2

 

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          Prenez le temps de lire l'introduction, ainsi vous comprendrez mieux ce vous projetez de lire

LES LETTRES DE PAUL  

APÔTRE

DES NATIONS

          

PARMI les lettres apostoliques retenues comme textes inspirés dans le canon du Nouveau Testament, mais autres que celles dont Paul, pour l'essentiel, est certainement l'auteur (aux ROMAINS, CORINTHIENS, GALATES, ÉPHÉSIENS, PHILIPPIENS, COLOSSIENS et THESSALONICIENS à TIMOTHEE, TITE et PHILEMON), "l'épître aux HEBREUX" mérite une place qui la distingue nettement des épîtres dites "catholiques" attribuées, à tort ou à raison, à d'autres apôtres parmi les Douze (JACQUES, PIERRE, JEAN et JUDE

          Paulinienne par certains enseignements doctrinaux, cette oeuvre singulière, sermon apprêté plutôt que document épistolaire, se caractérise non seulement par des exposés théologiques nouveaux, mais par une élégance littéraire et un mode de référence à la lettre de l'Écriture grecque (Septante), qui n'appartiennent pas à la manière, plus spontanée, de l'auteur principal des autres épîtres du recueil paulinien. L'intervention d'un simple secrétaire, qui explique sans doute ailleurs certaines disparités de langue et de style ou de légères modulations d'une même pensée, ne. suffirait pas à justifier l'originalité de ce texte captivant, dont l'origine fut d'ailleurs objet de controverses dès les premiers siècles.

          Alors que l'ensemble des Églises d'Orient le tenaient pour directement inspiré de Paul, ou même rédigé par lui mais peut-être traduit de l'hébreu par quelque disciple bon hellénisant, le débat s'avérait plus vif en Occident : sur l'authenticité paulinienne de l'écrit, sinon sur son inspiration divine. Mais nul ne soupçonnait plus celle-ci dans l'Église lorsque fut fixé, à la fin du IV° siècle, un canon neo-testamentaire complet, et après que saint Jérôme et saint Augustin notamment se fussent prononcés pour l'appartenance incontestable dudit écrit à l'Écriture chrétienne. Et c'est bien sûr ce qui importe. Plus que les nouvelles querelles soulevées depuis sur l'identification exacte de l'auteur, ou même le degré et le mode de l'intervention directe ou indirecte de Paul dans la conception et la rédaction.

          Aujourd'hui, l'ensemble des exégètes conviennent que la lettre n'est pas de la main de l'Apôtre, mais la plupart reconnaissent son emprise sur l'esprit qui l'inspire. En sorte que l'oeuvre lui doit sûrement bien davantage que le billet d'envoi (chap. 13, vers. 22-25) ajouté au corps du propos, à quoi certains limitent sa contribution.

          Si ce billet est bien de Paul, il faut que la "Parole de consolation" qu'il recommande soit antérieure à 67, date probable de son martyre, et même de sa dernière captivité puisqu'il formule un projet de visite à ses correspondants (c. 13, v. 23). L'hypothèse s'accommode du fait que l'auteur semble évoquer comme actuelle encore la solennelle liturgie du Temple de Jérusalem, qui sera détruit par les troupes de Titus en 70. Et c'est bien des années 65-70, où chrétiens et juifs se trouvent exposés aux persécutions pour leur foi ou pour leur Loi, que d'autres indices aussi incitent à dater l'exhortation elle-même, vouée "aux HÉBREUX" par le titre dont l'usage est attesté dès le IV siècle.  

          Malgré d'ingénieuses et multiples hypothèses divergentes, il ne parait guère douteux que ses premiers destinataires, ou du moins ses destinataires principaux, aient été en effet une ou plusieurs communautés chrétiennes formant un ensemble, et constituées, certes, comme il en fut le plus souvent au premier âge de l'Église, d'une majorité de juifs convertis, mais comportant en outre un important et influent contingent issu du sacerdoce de l'Ancienne Alliance, apparemment recruté parmi les prêtres hiérosolymitains qui vinrent "en foule" à la Loi nouvelle (cf. ACTES, chap. 6, vers. 7).

          Qu'ils se trouvent toujours en Palestine comme il est vraisemblable, ou ailleurs dans la Dispersion, ces chrétiens au zèle refroidi, encore tout imprégnés des enseignements du judaïsme, nostalgiques peut-être des fastes du culte mosaïque, rebutés par la simplicité, la pauvreté, la monotonie apparente de la vie évangélique, ou découragés par les épreuves de la persécution, et parfois ébranlés jusque dans leur foi, reçoivent un message adapté à leur formation et à leurs connaissances scripturaires, aux troubles ou tentations qu'ils éprouvent, et aux vicissitudes qu'ils traversent.

          On en découvrira le détail dans ces pages où chacun trouve à revigorer ses raisons de croire et d'espérer.

          Le Christ-Jésus, "le Fils" incarné, est supérieur aux anges (chap, 1-2) et supérieur à Moïse, "serviteur" de l'Ancienne Alliance, qu'il est venu accomplir et remplacer par la Nouvelle, assumant ainsi la continuité et l'achèvement du dessein de Dieu : détenteur du sacerdoce éternel, il est le seul et vrai grand prêtre de cette Nouvelle Alliance scellée dans son sang par le sacrifice, lui-même unique, du véritable sanctuaire ; le seul et vrai médiateur, dont la propre oblation suffit à assurer le salut des hommes avec le pardon du péché (chap. 3 à chap. 10, vers. 18).  

          L'exposé doctrinal est suivi d'exhortations à la persévérance dans la foi à travers les tribulations, et aux oeuvres que cette foi motive ; à l'instar des anciens, animés par leur foi dans le Dieu d'Israël, que les chrétiens agissent les yeux fixés sur jésus, "le guide de notre foi" (chap. 10, vers. 19 à chap. 13, vers. 19). Une formule de louange au Dieu des deux Testaments (c. 13, v. 20-21) clôt le discours proprement dit, peut-être expédié par l'Apôtre (v. 22-25) à plusieurs Églises.  

Destinées d'emblée à toutes les Eglises ?

          Réunies en une même série sans autre raison apparente qu'une égale indépendance par rapport au recueil paulinien, sept Épîtres, fort dissemblables, classés par saint Jérôme dans l'ordre où on les lira ici, sont dites "catholiques", c'est­â-dire "universelles".

          L'épithète leur a peut-être été donnée parce que la présentation de la plupart pouvait les destiner d'emblée à l'ensemble des chrétiens, et non à telle Église ou telle personne déterminées (cf. JACQUES, c. 1, v. 1 ; 1 PIERRE, c. 1, v. 1-2 ; 2 PIERRE, c. 1, v. 1 ; 1 JEAN c. 2, v. 12, 14, etc. JUDE, v. 1).

          La 2" de JEAN (cf. v. 1) et surtout la 3° (cf. v. 1) font évidemment exception ; mais, très courtes, elles auraient été considérées comme de simples annexes de la 1°.

          Deux d'entre ces écrits paraissent avoir été reconnus très tôt comme canoniques par la plupart des Pères : la 1° de PIERRE et la 1° de JEAN ; les cinq autres le furent plus tardivement. Mais toutes sont tenues par l'Église pour textes inspirés ; ce qui ne préjuge nullement de la manière dont ils le furent, ni de la contribution personnelle de leurs auteurs présumés à leur rédaction définitive.

          Les notes-légendes proposées dans la présente édition évoquent les hypothèses formulées à ce sujet, et soulignent la richesse de ce précieux appoint a l'enseignement apostolique.  

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Les images et le texte proviennent de : en ce temps là la bible. Éditions du Hennin Paris 1977

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