|
|
|
 |
Cliquez
sur
l'image |
|
|
|
|
LA
TRISTESSE
SELON
DIEU
PRODUIT
UN
REPENTIR
SALUTAIRE...
LA
TRISTESSE
DU
MONDE
PRODUIT
LA
MORT.»
La
tristesse
du
monde,
c'est
par
exemple
celle de
Judas
qui
perdit
tout
espoir
en la
miséricorde;
la
tristesse
selon
Dieu
accepte
le châtiment
et livre
le pécheur
au
repentir
: elle
est féconde.
Paul ne
regrette
plus sa
sévérité
dans la
lettre
perdue (chap.
7, vers.
8)
puisque,
selon
Tite dépêché
à
Corinthe,
les
destinataires
se sont
détournés
de leurs
fautes
et que
la
confiance
peut
ainsi
leur être
rendue (vers.
4). Du
déchirement
provoqué
est née
la réconciliation,
comme de
la
confession
naît
l'innocence
qui
restitue
la
complaisance
divine :
ci-dessus,
le
confiteor,
qui précède
toujours
l'accès
à
l'Eucharistie
dans la
liturgie
romaine.
(CI.
Fortier.)
. |
|
|
7. |
«
La
tristesse
selon
Dieu
produit
le
repentir
» |
|
|
1. |
Nous
qui possédons
ces
promesses,
bien-aimés,
purifions-nous
de toute |
|
|
|
souillure
de la
chair et
de
l'esprit,
en
achevant
de nous
sanctifier
dans la
crainte
de Dieu. |
|
|
2. |
Donnez-nous
place en
vos cœurs.
Nous
n'avons
fait
tort à
personne,
nous |
|
|
|
n'avons
ruiné
personne,
nous
n'avons
exploité
personne. |
|
|
3. |
Je
ne dis
pas cela
pour
vous
condamner.
Je vous
ai déjà
dit, en
effet,
que
vous |
|
|
|
êtes
dans
notre cœur
à la
vie et
à la
mort. |
|
|
4. |
J'ai
grande
confiance
en vous,
je suis
très
fier de
vous; je
suis
comblé
de |
|
|
|
consolation,
je
surabonde
de joie
au
milieu
de
toutes
mes
tribulations. |
|
|
5. |
A
notre
arrivée
en Macédoine,
notre
chair
n'a pas
eu de
repos.
Partout
soumis |
|
|
|
à
des
tribulations
: au-dehors,
des
luttes;
au-dedans,
des
craintes. |
|
|
6. |
Mais
Celui
qui
console
les
humbles,
Dieu,
nous a
consolés
par
l'arrivée
de Tite; |
|
|
7. |
et
non
seulement
par son
arrivée,
mais par
la
consolation
dont
vous-mêmes |
|
|
|
l'avez
consolé
: il
nous a
annoncé
votre
prière
instante,
vos
larmes,
votre zèle
pour
moi, ce
qui a
encore
augmenté
ma joie. |
|
|
8. |
Si
même je
vous ai
attristés
par ma
lettre,
je ne le
regrette
pas. Et
si je
l'ai |
|
|
|
regretté
--- je
vois en
effet
que
cette
lettre
vous a,
ne fût-ce
que sur
le
moment,
attristés
--- |
|
|
9. |
je
me réjouis
maintenant;
non de ce
que vous
avez été
attristés,
mais de
ce |
|
|
|
que
votre
tristesse
vous .a
portés
au
repentir.
Car vous
avez été
attristés
selon
Dieu, de
sorte
que vous
n'avez
subi de
notre
part
aucun
dommage. |
|
|
10. |
La
tristesse
selon
Dieu
produit,
en
effet,
un
repentir
salutaire
qu'on ne
peut
pas |
|
|
|
regretter;
la
tristesse
du
monde,
elle,
produit
la mort. |
|
|
11. |
Voyez
donc ce
que
cette
tristesse
selon
Dieu a
produit
chez
vous.
Quel |
|
|
|
empressement
! Plus
encore
quelles
excuses
! Quelle
indignation
! Quelle
crainte
! Quelle
prière
instante
! Quel zèle
! Quelle
punition
! Vous
avez
montré
de toute
manière
que vous
étiez
innocents
dans
cette
affaire. |
|
|
12. |
Ainsi
donc, si
je vous
ai écrit,
ce n'était
ni à
cause de
l'offenseur,
ni à
cause
de |
|
|
|
l'offensé.
C'était
pour que
votre
empressement
à notre
égard fût
manifesté
chez
vous
devant
Dieu. |
|
|
13. |
Voilà
pourquoi
nous
avons été
consolés. |
|
|
|
Mais
à notre
consolation
s'est
ajoutée
une joie
bien
plus
grande :
nous
nous
sommes réjouis
de la
joie de
Tite,
dont
l'esprit
a reçu
réconfort
de vous
tous. |
|
|
14. |
Et
si
devant
lui j'ai
montré
quelque
fierté
à votre
sujet,
je n'en
ai pas
éprouvé
de |
|
|
|
confusion;
au
contraire,
de même
que nous
vous
avons
toujours
dit la vérité,
de même
aussi la
fierté
dont
nous
avons fait
montre
auprès
de Tite
s'est révélé
être
selon la
vérité. |
|
|
15. |
Et
son
affection
grandit
encore
pour
vous,
quand il
se
rappelle
votre |
|
|
|
obéissance
à tous,
comment
vous
l'avez
accueilli
avec
crainte
et
tremblement. |
|
|
16. |
Ce
m'est
une joie
de
pouvoir
en tout
compter
sur
vous. |
|
|
|
|
|