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Première épître aux
Corinthiens |
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| 1 |
Qu'on
nous considère donc comme des serviteurs du Christ et
des intendants des mystères de Dieu. |
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Or, ce qu'on
demande à des intendants, c'est que chacun
se montre fidèle. |
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Pour moi, il m'importe peu d'être jugé
par vous, ou par un tribunal humain. Bien plus, je ne |
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me
juge pas moi-même. |
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A vrai dire, je ne me reproche rien; mais je n'en suis pas
justifié pour autant. Mon juge, |
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c'est le Seigneur. |
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 «...JE
N' EN SUIS PAS JUSTIFIÉ POUR AUTANT. MON JUGE, C'EST
MON SEIGNEUR.
Paul,
qui déjà a pu faire l'objet d'attaques personnelles de la
part de fauteurs de troubles et de divisions, rappelle très
justement qu'en qualité de «serviteur de Dieu» il est,
ainsi que l'intendant d'un quelconque puissant seigneur de
la terre (chap. 4,
vers. 1), chargé de l'administration d'un bien
dont il n'a ni la propriété ni la jouissance, et pour
lequel il doit rendre des comptes, mais seulement à son Maître
(vers. 3-5),.
(à droite: le Christ souverain juge,
mosaïque d'or du tympan de la porte royale de la basilique
Sainte-Sophie, à Istanbul,. le personnage agenouillé est
sans doute l'empereur Léon VI Philosophe (886-912); dans
les médaillons: la Vierge et l'archange Gabriel). Il en va
ainsi
de
ce « serviteur
du Christ » com-me
de bien d'autres «serviteurs de Dieu »,
dans l'Écriture: Moïse (Nombres, chap.
12, vers.
7) ou David (1er Samuel, chap. 23, vers.
10). (CI. Lessing - Magnum.)
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Ainsi, ne portez pas de jugement avant le temps, jus- qu'à
ce que vienne le Seigneur: il |
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éclairera les secrets des ténèbres,
il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors |
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chacun
recevra de Dieu la louange qui lui revient. |
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6 |
Tout cela, frères, je l'ai appliqué à moi-même et a
Apollos à cause de vous, pour que |
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d'après nous-mêmes
vous
appreniez ceci: «Rien au-delà de ce qui est écrit», de
peur qu'en |
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prenant le parti de l'un vous ne vous gonfliez
contre l'autre. |
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7 |
Qui donc en effet te distingue? Et qu'as-tu que tu n'aies reçu?
Et si tu l'as reçu, pourquoi te |
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glorifier comme si tu ne
l'avais pas reçu? |
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8 |
Déjà vous êtes rassasiés; déjà vous devenez riches;
sans nous, vous devenez rois! Eh |
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bien, je voudrais que vous
deveniez rois, afin que nous aussi nous régnions avec vous! |
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9 |
Il me semble en effet que Dieu nous a fait paraître, nous
les apôtres, comme les derniers |
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des hommes, comme des
condamnés à mort; car nous avons été livrés en
spectacle au |
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monde, aux anges et aux hommes. |
| 10 |
Nous, nous sommes fous à cause du Christ, mais vous, vous
êtes prudents dans le Christ; |
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nous, nous sommes faibles,
mais vous, vous êtes forts; vous êtes à l'honneur, mais
nous, |
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dans le mépris. |
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Jusqu'à l'heure présente, nous souffrons la faim, et la
soif, et la nudité, nous sommes |
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maltraités, errants çà
et là; |
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nous nous épuisons à travailler de nos mains. Nous -sommes
insultés, et nous |
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bénissons; |
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 «
NOUS SOMMES
INSULTÉS ET NOUS BÉNISS0NS; PERSÉCUTÉS
ET NOUS SUPPORTONS. »
Au
verset 6
de ce chapitre 4, Paul convie à
l'humilité intellectuelle ces Corinthiens pleins de
suffisance. On songe à l'avis de l'Écclésiaste (chap.
7, vers. 17)..
«Ne sois pas trop juste et ne sois pas plus sage
qu'il n'est nécessaire, de peur que tu ne deviennes
stupide.» A ces gens fiers de leurs dons, de leurs
connaissances acquises, de leur «royale»
participation au « royaume» messianique (vers.
8),
l'Apôtre oppose la condition des prédicateurs de
l'Évangile (dont cet homme
accablé est l'image) exposés et livrés
aux tribulations de toutes sortes jusqu'au triomphe
final (vers. 10-13).
(CI. Cattoir.)
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persécutés, et nous
supportons; |
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calomniés,
et nous consolons. Nous sommes devenus comme les ordures du
monde, le |
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rebut de tous, jusqu'à
présent. |
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Ce
n'est pas pour vous faire honte que j'écris cela, mais pour
vous avertir comme mes |
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enfants bien-aimés. |
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Auriez-vous en
effet des milliers de précepteurs dans le Christ, vous n'avez pas plusieurs |
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pères;
car c'est moi qui, par l' Évangile, vous ai engendrés dans le Christ Jésus. |
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Je
vous en conjure donc, soyez mes imitateurs. C'est pour cela
même que je vous ai |
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envoyé Timothée, qui est mon enfant
bien-aimé et fidèle dans le Seigneur; |
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il
vous rappellera mes règles de conduite dans le Christ Jésus,
ainsi que je les enseigne |
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partout dans toutes les Églises. |
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Certains se sont gonflés d'orgueil à l'idée que je ne
viendrais pas chez vous. |
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Mais j'irai bientôt chez vous, si le Seigneur le veut, et
je considérerai alors, non la parole de |
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ces orgueilleux,
mais leur puissance. |
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Car le, royaume de Dieu ne consiste pas en parole, mais en puissance. |
| 21 |
Que
désirez-vous? Que je vienne chez vous avec des verges, ou
bien avec charité et dans |
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un esprit de
douceur? |
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Les
images et le texte
proviennent de : en ce
temps là
la bible.
Éditions du Hennin
Paris 1977
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