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Première épître aux
Corinthiens |
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L'
Esprit
annoncé par l’Esprit. |
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Pour moi,
en venant chez vous, frères, je ne suis pas venu avec
le prestige de la parole ou |
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de la
sagesse vous annoncer le témoignage de Dieu. |
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Car je
n'ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus-
Christ, et Jésus-Christ crucifié. |
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Moi-même
je suis arrivé devant vous dans la faiblesse, la
crainte et le tremblement, |
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et ma
parole et ma prédication ne s'appuyaient pas sur les
discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration
d'esprit et de puissance, |
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afin que
votre foi s'appuie non sur la sagesse des hom- mes,
mais sur la puissance de Dieu. |
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Et
pourtant c'est une sagesse que nous prêchons
parmi les
parfaits, mais une sagesse qui |
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n'est pas
de ce monde, ni des princes de ce monde qui sont réduits
à rien. |
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 «NOUS
PRÊCHONS, PARMI LES PARFAITS, UNE SAGESSE QUI N' EST
PAS DE CE MONDE.»
Aux
sages «de ce monde», aux puissants (chap. 1, vers.
26) qui tiendraient le pouvoir d'imposer toute
doctrine par l'exercice de la raison humaine ou en
vertu du prestige fondé sur un fallacieux droit de
naissance (à gauche: sénateurs
romains, relief de l'Autel de la paix érigé à Rome
par Auguste), Paul oppose les «parfaits» :
les croyants assez évolués pour savoir que la vérité
divine défie la sagesse des hommes. Ils accèdent
ainsi à ce que «jamais personne n'a su» et que «
Dieu a préparé à ceux qui l'attendent» (Isaïe,
chap. 64, vers.
4,. cf. vers. 9). le
plan divin élaboré par la Sagesse divine n'est pas
l'aboutissement d'une philosophie mais, propre à
Dieu, il n'est accessible que par la Révélation.
(CI.
Henri Menjaud.)
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Nous prêchons
la sagesse de Dieu, celle qui était dans
le mystère, cachée, celle que Dieu, |
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dès
avant les siècles, a destinée pour notre gloire, |
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celle
qu aucun des princes de ce monde n'a connue; s'ils
l'avaient connue, en .effet, ils |
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n'auraient
pas crucifié le Seigneur de la gloire; |
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comme
il est écrit, nous prêchons
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ce que
l' œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, |
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ce qui
n'est pas monté au cœur de l' homme, |
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tout
ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment. |
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A
nous, en effet, Dieu l'a révélé par l'Esprit. Car
l'Esprit
scrute tout, même les profondeurs . |
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de Dieu |
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Qui donc,
chez les hommes, sait ce qui est dans l'homme, sinon
l'esprit de l'homme qui |
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est en
lui? De même, nul ne connaît ce qui est en Dieu, si
ce n'est l'Esprit de Dieu. |
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Or nous,
nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais
l'Esprit qui vient de Dieu, afin que |
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nous
connaissions les dons de grâce que Dieu nous a faits. |
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Et nous
en parlons, non avec des discours enseignés par la
sagesse humaine, mais avec |
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ceux
qu'enseigne l'Esprit, exprimant en termes spirituels
les réalités spirituelles. |
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L'homme
naturel n'accueille pas ce qui est de l'Esprit de
Dieu, car c'est folie pour lui et il ne |
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peut le
connaître; c'est spirituellement en effet qu'on en
juge. |
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L'homme
spirituel, au contraire, juge de tout, tandis que
lui-même n'est jugé par personne. |
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Qui
donc a connu la pensée du
Seigneur? Qui l'instruit? |
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Eh bien,
nous l'avons, nous, la pensée du Christ. |
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Les
images et le texte
proviennent de : en ce
temps là
la bible.
Éditions du Hennin
Paris 1977
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