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1. |
Voilà
pourquoi
nous,
qui
sommes
investis
de ce
ministère,
selon la
miséricorde
qui |
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|
nous
a été
accordée,
nous ne
faiblissons
pas. |
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2. |
Nous
avons
rejeté
les
dissimulations
de la
honte,
nous ne
nous
conduisons |
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|
|
pas
avec
ruse,
nous ne
falsifions
pas la
parole
de Dieu.
Au
contraire,
par la
manifestation
de la vérité,
nous
nous
recommandons
à toute
conscience
humaine
devant
Dieu. |
|
|
3. |
Et
si notre
Évangile
est
encore
voilé,
c'est
pour
ceux qui
se
perdent
qu'il
est voilé, |
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|
«
ET
SI
NOTRE
ÉVANGILE
EST
ENCORE
VOILÉ,
C'EST
POUR
CEUX
QUI
SE
PERDENT
QU' IL
EST
VOILÉ.»
Le
voile
qui
couvrait
le
visage
de
Moïse
(chap.
3, vers.
14; cf.
Exode,
chap.
34,
vers.
33) cache
encore
aux
obstinés
que le
Christ
est
l'accomplissement
de la
Loi : dans
ce
vitrail
de la
cathédrale
de
Châlons
(XIII°
siècle),
la
Synagogue
(en bas)
a les
yeux
voilés.
Le voile
tombe
(en haut
L'Église)
pour qui
adhère
an
Christ (vers.
16) ;
et tout
chrétien
contemple
alors la
lumière
de Dieu
qui
resplendit
en lui
(à
droite :
Moïse
devant
le
Serpent
d'airain,
figure
du
crucifié
comme
l'est du
sacrifice
du
calvaire
le «
sacrifice
d'Abraham
», à
gauche).
(Cl.
Feuillie.)
. |
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|
4. |
pour
les
incroyants,
dont le
Dieu de
ce monde
a aveuglé
l'entendement,
afin |
|
|
|
que
ne
brille
pas pour
eux l'éclat
de l'Évangile
de la
gloire
du
Christ,
qui est
l'image
de Dieu. |
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5. |
Car
ce n'est
pas nous-mêmes
que nous
prêchons,
mais le
Christ Jésus, |
|
|
|
Seigneur,
et nous
ne
sommes,
nous,
que vos
serviteurs,
à cause
de Jésus. |
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|
6. |
En
effet,
le Dieu
qui a
dit : Que
des ténèbres
resplendisse
la lumière
! est
celui
qui a |
|
|
|
resplendi
dans nos
cœurs
pour
faire
briller
la
connaissance
de la
gloire
de Dieu,
qui est
sur la
face du
Christ. |
|
|
. |
|
|
|
|
Épreuves
et
espérence |
|
|
. |
|
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|
7. |
Mais
ce trésor,
nous le
portons
dans des
vases
d'argile,
pour que
cette
haute |
|
|
|
puissance
soit
reconnue
de Dieu
et non
pas de
nous. |
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8. |
Nous
sommes
opprimés
de
toutes
parts,
mais non
pas écrasés;
dans
la |
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|
|
détresse,
mais non
désespérés; |
|
|
9. |
persécutés,
mais non
abandonnés;
abattus,
mais non
perdus |
|
|
10. |
Nous
portons
constamment
en notre
corps la
mort de
Jésus,
afin que
la
vie |
|
|
|
de
Jésus
soit
elle
aussi
manifestée
dans
notre
corps. |
|
|
11. |
Nous
qui
sommes
vivants,
en
effet,
nous
voici
constamment
livrés
à la
mort
à |
|
|
|
cause
de Jésus,
afin que
la vie
de Jésus
soit
elle
aussi
manifestée
dans
notre
chair
mortelle. |
|
|
12. |
Ainsi
la mort
agit-elle
en nous,
et la
vie en
vous. |
|
|
13. |
Mais
possédant
ce même
esprit
de foi
dont il
est
écrit : |
|
|
|
J'ai
cru,
c'est
pourquoi
j'ai
parlé, nous
aussi,
nous
croyons,
et c'est
pourquoi
nous
parlons, |
|
|
14. |
sachant
que
Celui
qui a
ressuscité
le
Seigneur
Jésus
nous
ressuscitera
nous |
|
|
|
aussi,
avec Jésus,
et nous
établira
près de
lui avec
vous. |
|
|
15. |
Tout
cela, en
effet,
pour
vous,
pour que
la
grâce,
en se
multipliant,
fasse |
|
|
|
abonder
chez un
plus
grand
nombre
l'action
de
grâces,
à la
gloire
de Dieu. |
|
|
16. |
Voilà
pourquoi
nous ne
faiblissons
pas. Au
contraire,
même si
notre
homme |
|
|
|
extérieur
se
dégrade,
notre
homme
intérieur
se
renouvelle,
lui, de
jour en
jour. |
|
|
|
|
|
|
|
«
MÊME
SI
NOTRE
HOMME
EXTÉRIEUR
SE
DÉGRADE,
NOTRE
HOMME
INTÉRIEUR
SE
RE
NOUVELLE,
LUI,
DE
JOUR
EN
JOUR.»
La
disproportion
est
flagrante
entre la
valeur
du trésor
de la
gloire
divine
que tout
chrétien
porte en
lui (chap.
4, vers.
7)
et la
misère
du corps
humain
qui
l'abrite.
Mais si
ce corps
va déclinant
et
s'achemine
vers la
mort (ci-dessus
: un
passant,
accablé
par les
infirmités
de la
vieillesse,
dans les
rites de
Bethléem),
c'est
aussi
que le
sort de
l'homme
reflète
celui du
Christ:
dans sa
mort
comme
dans sa
vie. Tel
est le
secret
de la
persévérance
des apôtres
dans l'épreuve
(vers.
8, 9 et
l6).
Unis au
Christ
dans les
souffrances
et la
dernière
déchéance,
ils
savent
qu'ils
le
demeureront
dans la
gloire (vers.
14).
«
L'homme
intérieur
» ---
non pas
seulement
l'âme
par
opposition
au
corps,
mais
tout l'être
appelé
à la résurrection,
par
opposition
à «
l'homme
extérieur
» voué
à la décrépitude
--- est
sans
cesse
vivifié
par
l'Esprit
Saint et
tend
vers l'éternelle
jeunesse.
(Cl.
Cattoir.)
. |
|
|
17. |
Car
la
légère
tribulation
d'un
instant
nous
prépare,
en
surabondance, |
|
|
|
au-delà
de toute
mesure,
une
masse
éternelle
de
gloire |
|
|
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|
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|
|
|
|
«
CAR
LA
LÉGÈRE
TRIBULATION
D'UN
INSTANT
NOUS
PRÉPARE
EN
ABONDANCE,
AU
DELÀ
DE
TOUTE
MESURE
UNE
MASSE
ÉTERNELLE
DE
GLOIRE.»
L'hébreu
a un jeu
de mots
intraduisible,
entre «la
gloire»
et «la
masse»,
(kabodh
et
kobedh ;
on sait
que les
consonnes
seules
sont
transcrites),
qui a pu
tenter
l'Apôtre
bien que
sa
lettre
soit rédigée
en grec.
Même le
martyre (ci-dessus
:
Claude,
Astère,
Néon et
leur sœur
Donvine,
chrétiens
d'Égée
en
Cilicie,
martyrisés
au III°
s. ;
dans le
Ménologe
de
Basile
II ; X°
s. ; à
la
Bibliothèque
vaticane)
est
« léger
» en
regard
de ce
que pèse
la
gloire
éternelle.
Il
s'agit
de réalités
« sans
proportion
» (Romains,
chap. 8,
vers.
18),
aux yeux
de qui,
par la
foi,
s'est
attaché
aux
biens
invisibles
(2°
Corinthiens,
chap. 4,
vers.
18). (Cl.
B. V.
‑
Menjaud.)
. |
|
|
18. |
à
nous qui
n'attachons
pas nos
regards
aux
choses
visibles,
mais aux
. |
|
|
|
invisibles;
les
choses
visibles
en effet
n'ont
qu'un
temps,
les
invisibles
sont
éternelles |
|
|
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