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2. |
Pourquoi
Paul a
différé
sa
visite. |
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1. |
Je
décidai
donc en
moi-même
de ne
pas
retourner
chez
vous
dans la
tristesse.
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2. |
Car
si je
suis
pour
vous
cause de
tristesse,
qui sera
pour moi
cause de
joie ?
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Celui
que
j'aurai
attristé
?
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3. |
je
vous ai
écrit
comme je
l'ai
fait
pour ne
pas
être
attristé
en
venant
chez
vous
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par
ceux qui
devraient
être
pour moi
cause de
joie,
persuadé
à
propos
de vous
tous que
ma joie
est
aussi la
vôtre
à tous.
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4. |
C'est
en effet
en
grande
tribulation
et
angoisse
de cœur
que je
vous ai
écrit, |
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avec
bien des
larmes;
non pour
que vous
soyez
attristés,
mais
pour que
vous
sachiez.
l'amour
surabondant
que j'ai
pour
vous. |
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« C'
EST
EN
GRANDE
TRIBULATION
ET
ANGOISSE
DE
COEUR
QUE JE
VOUS
AI
ÉCRIT,
AVEC
BIEN
DES
LARMES...»
Paul
s'explique
sur la
violence
de la
lettre
perdue.
Les
sévères
réprimandes
n'excluent
pas
l'affection
: « Qui
aime
bien
châtie
bien »,
tût-ce
par des
propos
écrits.
Ci-dessus
:
encrier
et
calame
d'un
scribe
romain
de cette
époque
(au
British
muséum).
Ces
objets
confirment
l'exactitude
des
termes
employés:
« Vous
êtes une
lettre
du
Christ,
écrite
non avec
de
l'encre...
» (chap.
3, vers.
3).
L'encre,
au noir
de
fumée,
s'effaçait
facilement;
«
l'Esprit
dit Dieu
vivant
», lui,
est
immuable.
(Cl.
Bourbonnais.)
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5. |
Si
quelqu'un
a été
une
cause de
tristesse,
ce n'est
pas à
moi
qu'il en
a causé, |
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mais
dans une
certaine
mesure
--- je
ne
voudrais
pas exagérer
--- à
vous
tous. |
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« C'EST ASSEZ
POUR
CET
HOMME -
LÀ
DU
CHÂTIMENT
QUI
LUI
A ÉTÉ
INFLIGÉ.»
Dans
sa dernière
lettre,
Paul a dû
recommander
notamment,
à l'Église
de
Corinthe,
des
mesures
disciplinaires
; et les
chrétiens
de la
communauté
paraissent
avoir
tenu le
plus
coupable
des
leurs dans
une
rigoureuse
quarantaine,
après
le blâme
public
qu'on
imagine.
Paul a
aujourd'hui
appris
que le
malheureux
pleure
sa faute
(ci-dessus
: aussi
abandonné
que ce bédouin,
seul
avec
.son
chagrin).
Il
fait
alors
preuve
d'une
mansuétude
évangélique
et
demande
à la
communauté
de s'associer
à
nouveau
à lui,
mais
cette
fois
pour
pardonner
(chap.
2, vers.
8-11).
Quel a
été le
crime de
cet
inconnu
que, par
discrétion,
Paul ne
nomme
pas ? On
a
longtemps
pensé
qu'il
.s'agissait
de l'«
impudique
» de la
première
épître
aux
Corinthiens
(chap.
5, vers.
1-5). Mais
ce
serait
plutôt
le
principal
responsable
de
l'offense
ressentie
par l'Apôtre
et peut-être
à
travers
son
assistant
Timothée,
jeune et
encore
timide (1°
Corinthiens,
chap.
16,
vers. 11),
à
qui les
judaïsants
ont cru
bien à
tort
pouvoir
s'en
prendre
impunément.
C'est
alors
que Tite
(2°
aux
Corinthiens,
chap. 7,
vers. 5-7)
a
été
envoyé
pour
reprendre
en main
l'Église
corinthienne.
(Cl. H.
du Tilly-Rapho.)
. |
|
|
6. |
C'est
assez,
pour cet
homme-là,
du châtiment
qui lui
a été
infligé
par la
majorité
; |
|
|
7. |
il
vaut
mieux au
contraire
lui
pardonner
et
l'encourager,
de peur
qu'il ne
soit |
|
|
|
englouti
par une
tristesse
excessive. |
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8. |
Je
vous
exhorte
donc à
faire prévaloir
l'amour
envers
lui. |
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|
9. |
Car
Je vous
écrivais
aussi
pour
savoir,
en vous
mettant
à l'épreuve,
si vous
êtes |
|
|
|
en
tous
points
obéissants. |
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|
10. |
Mais
à qui
vous
pardonnez,
je
pardonne
aussi;
en
effet,
si j'ai
pardonné
---
pour |
|
|
|
autant
que
j'aie eu
à
pardonner
---
c'est à
cause de
vous, en
présence
du
Christ; |
|
|
11. |
pour
que
Satan ne
l'emporte
pas sur
nous,
car nous
n'ignorons
pas
ses |
|
|
|
desseins. |
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12. |
Je
suis
donc
arrivé
à Troas
pour
l'Évangile
du
Christ,
et une
porte me
fut
ouverte |
|
|
|
dans
le
Seigneur; |
|
|
13. |
toutefois
mon
esprit
n'eut
pas de
repos,
parce
que je
n'avais
pas
trouvé
Tite, |
|
|
|
mon
frère.
Prenant
alors
congé
d'eux,
je suis
parti
pour la
Macédoine. |
|
|
. |
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|
|
Grandeur
du
ministère
apostolique. |
|
|
. |
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14. |
Mais
grâces
soient
à Dieu
qui nous
fait
sans
cesse
triompher
dans le
Christ
et |
|
|
|
qui
répand
par nous
en tout
lieu le
parfum
de sa
connaissance. |
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|
15. |
Car
nous
sommes
pour
Dieu la
bonne
odeur du
Christ,
parmi
ceux qui
se |
|
|
|
sauvent
et parmi
ceux qui
se
perdent; |
|
|
16. |
pour
les uns,
un
parfum
qui de
la mort
mène à
la mort,
pour les
autres,
un
parfum |
|
|
|
qui
de la
vie
mène à
la vie.
Et cela,
qui en
est
capable
? |
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17. |
Nous
ne
sommes
pas, en
effet,
comme la
plupart,des
falsificateurs
de la
parole |
|
|
|
de
Dieu;
c'est
cri
toute
sincérité,
c'est en
envoyés
de Dieu
que,
devant
Dieu,
nous
parlons
dans le
Christ. |
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|
|
|
|
«
NOUS
NE
SOMMES
PAS
COMME
LA
PLUPART
DES
FALSIFICATEURS
DE
LA
PAROLE
DE
DIEU.
C'
EST
EN
ENVOYÉS
DE
DIEU
QUE
DEVANT
DIEU
NOUS
PARLONS
DANS
LE
CHRIST.»
Paul
.s'est
vu
contester
.son
titre
d'apôtre.
Il
proteste
de sa
loyauté
de
témoin
du
Christ (ci-dessus
:
l'inspiration
reçue
du Fils
éternellement
engendré
; dans
le
psautier
du duc
de Berry
; XV°
s. ; à
la
Bibliothèque
nationale).
Il
prêche
.sans
frauder
la
doctrine
authentique,
et peut
même se
permettre
sa
propre
apologie,
car il
tient
cette
doctrine
de Dieu
même:
comme
Jérémie
(chap.
1, vers.
9), comme
les
Douze (Jean,
chap.
15,
vers.
16), comme
Jésus
en
personne
(Jean,
chap. 7,
vers.
16).
(Cl. B.
N.)
. |
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